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Depuis les ombres

17 octobre 2010

Je ne suis plus qu'une ombre,Un être de votre


Je ne suis plus qu'une ombre,
Un être de votre passé  qui disparaît petit a petit
Jusqu'au jour où il disparaitra pour toujours...

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16 octobre 2010

Depuis les limbes, futures ou passées, je ne sais

Depuis les limbes, futures ou passées, je ne sais pas... plus...
J'observe la Terre, sa vie grouillante, qui me répugne et me fascine
Je m'attarde de mes yeux qui n'en sont plus, sur des morceaux de vie, des humains qui vivent leur pauvre existence a une vitesse folle qu'ils ne comprennent pas.
Parfois l'un d'eux sent mon souffle dans son dos, se retourne et presse le pas...
Ou une fillette me tend une fleur qui se fane lorsque je m'en approche...
Certains mourants plantent leurs yeux dans mes orbites vides et moisies...
Je ne sens ma monstruosité que dans le regard des rares qui me voient, avant de me faire disparaître en clignant des yeux.Ce que je sens, ce sont les infinies possibilités de mon esprit, qui ne connait plus de limites.Je suis éternel, ou ma disparition est si lente que l'univers disparaîtra avant moi.Je me plais à observer, espérant un jour devenir omniscient.Je m'attache le temps d'un souffle à un génie, à un artiste, à un amant... J'aime la passion de ces être si fragiles qui se sentent si forts

15 octobre 2010

Cette minuscule étincelle qui volette, enfermée

Cette minuscule étincelle qui volette, enfermée dans cette prison, a cogner contre les barreaux comme un papillon qui manque d'air...

Elle me fascine

Je m'amuse avec.Je la tente, lui faisant miroiter l'infinitude de mon monde, la fin de la pesanteur qu'elle ressent... Je l'effraie, mes ongles longs crissent contre ses faibles murailles, les entamant petit a petit, lui faisant courir des frissons dans le dos chaque fois qu'ils accrochent a une aspérité.

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de ses réveils en pleine nuit, de ses pitoyables appels au secours qu'on  n'entend pas.

Cela m'amuse de la savoir si près de la folie, complètement a ma merci, de faire pencher la balance selon mon humeur.Elle est en équilibre et ne tient que sur des béquilles qui flanchent les unes après les autres, elle s'accroche comme elle peut, rafistole son esprit au jour le jour.Petit papillon, colmater ne suffira pas...

Je sais qu'un jour je l'aurai.Mais je ne suis pas pressé, le spectacle de sa peur est une friandise que je m'offre.Son hésitation, cette envie qu'elle tente de combattre, de baisser les bras pour de bon et ne plus se battre pour tenir debout, m'amuse.Elle sait pourtant qu'elle tombera en poussière un jour.Je ne comprendrai jamais cette fierté qu'on les humains de vouloir que leur corps meure avant leur esprit.J'en ai vu d'autres, des comme elle, mais ils ne m'ont pas amusé longtemps.Ils ont préféré tuer eux même leur corps pour ne pas le laisser habiter par un esprit mort.On a retrouvé le dernier pendu dans ses toilettes, et j'ai du chercher un nouveau jouet.Je l'ai trouvée, elle, et j'attend le moment ou le petit papillon n'aura plus d'oxygène... ses jolies ailes sont déjà ternies

14 octobre 2010

Petit papillon, tu ne m'amuse plus... tu n'a plus

Petit papillon, tu ne m'amuse plus... tu n'a plus peur de moi, à peine une inquiétude quand tu me sens dans ta tête.Tu devrais savoir pourtant, comme je m'ennuie, tu connais la solitude, tu en a eu si peur... J'ai essayé, je t'ai volé ton équilibre, j'ai ouvert ton esprit à l'infini et à la nuit.Ton futile combat était pourtant perdu d'avance...
Les humains me surprendront toujours.Elle était là, si faible, sa flamme vacillait, je voulais la voir décliner, et maintenant elle se relève, elle me voit moins, son esprit n'erre plus assez pour cela...
Mais je suis là, petit papillon, et tu ne me feras pas croire ce que tu fais croire à ces pitoyables êtres qui t'entourent... Je vois bien que tes ailes ne brillent plus, et que la cage est toujours là, qu'elle enserre ton esprit, et qu'elle se resserre inexorablement.Tu ne feras pas longtemps semblant de l'ignorer... Et le jour où tu reviendra vers moi, je serai là, comme toujours...

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